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Le PRESIDENT sur le grill ( deux fois ) Et TAXI 5 : au secours.

Publié le par Litterator

Les Interviews du président

Bon nous avons assisté à deux démonstrations fort différentes de la pratique de communication de monsieur le président Emmanuel Macron.

Jeudi avec Jean -Pierre Pernaut,  tout miel et confiture, manifestement ravi d’être face au Président sur des sièges inconfortables pour l’un et l’autre,

le but étant sans doute d’enlever toute Majesté au Roi républicain tel que le voient les médias et les opposants.

Pas de difficulté donc à répondre aux questions posées par un interviewer en adoration devant son invité. Le sourire béat d’un Jean-Pierre au sommet de sa gloire ne pouvait laisser présager autre chose. 

J’ai apprécié le « merci » donné plusieurs fois aux retraités, et dès le lendemain j’ai essayé – vainement – de payer ma viande chez le boucher avec ces mercis-là. A priori le boucher n’avait pas regardé l’émission et n’a pas voulu me comprendre.

Autre ambiance avec deux fauves

Tout autre fut l’exercice avec les pitbulls Plenel et Bourdin. Le moustachu qui a toujours l’air de prendre ses interlocuteurs pour des cons, cachait sa voracité derrière des yeux qui ont du mal à s’ouvrir et un sourire condescendant qui laissait entrevoir des dents carnivores prêtes à dévorer une proie qu’il aurait voulu tellement plus fragile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De l’autre côté de la table, un Jean-Jacques Bourdin qui se voulait pugnace mais qui m’a paru extrêmement fatigué, laissant à Plenel  le plus souvent la parole.  Serait-il malade ?? Peut-être qu’à force de virer sur sa gauche il est pris de vertiges ??  Ou alors à force de jouer les journalistes façon « on ne me la fait pas, et je pose les questions qui me plaisent, et j’attends des réponses qui me plaisent aussi », ça devient épuisant surtout quand l’audience commence à baisser.  Pour ma part – et nous sommes quelques-uns dans mon entourage à faire de même, j’ai abandonné le 8h30 de BFM.

L’exercice auquel tous les deux se sont livrés m’a bien fait rire ! Cette façon d’appeler par son nom le président au lieu d’utiliser son titre, était à la fois comique et outrancier.  Deux gamins qui s’amusent à appeler leur prof par son nom, croyant ainsi le déstabiliser.  La puérilité n’était pas du côté qu’on voulait nous faire croire.

L’outrance et l’incivilité ne sont jamais des armes de victoire. La preuve nous en a été une fois de plus donnée et il faut être dans l’opposition à tout jamais insoumise ou sur les bancs d’une droite plus liée déjà à l’extrême pour ne pas admettre que le président a fait le job, seul et sans broncher un seul instant.  Quant au reliquat des socialistes, leur opinion importe peu, ils sont ‘incrédibles’ et inexistants.

Sur le fond que dire : n’étant pas juriste, analyser si l’intervention en Syrie est légale ou pas  je m’en tape. J’ai vu à la télé des enfants et des adultes qu’on soignait parce que gazés ( nous dit-on) et qui que ce soit qui est à l’origine de cet acte infâme, il ne faut plus le laisser se reproduire. Alors détruire des lieux de production est la moindre des choses, si ça peut participer de près ou de loin à ce que s’arrête cette guerre stupide et meurtrière qui parait avoir le soutien inconditionnel de la Russie. On connaîtra peut-être un jour la vraie raison de ce soutien-là, mais ce n’est pas à la gloire de Poutine.

Pour ce qui est des désordres, oui je suis pour la fermeté aussi bien à NDL que dans les facultés. Et pour ma part je trouve qu’on prend trop de précautions envers des gens qui n’ont qu’un but : foutre le bordel et emmerder le gouvernement

En ce qui concerne l’immigration, je me suis fait à l’idée que dans cent ans mes arrières- petits-enfants seront Serbes, Syriens, Algériens, Maliens ou Albanais mais plus Français puisque c’est devenu une tare que de vouloir le rester et que les bonnes âmes et associations-fortement subventionnées – travaillent dans ce sens pour qu’il en soit ainsi.

Pour en revenir au Président, il a encore quatre ans devant lui pour nous prouver que ses réformes sont bonnes. Laissons donc le temps au temps.

Et après nous le Déluge ! finalement là est peut-être la solution. !

CINEMA 

J’attendais avec impatience la sortie de TAXI 5.

Ayant vu tous les autres, je me faisais un plaisir de compléter ma collection de souvenirs marseillais plus ou moins rigolos, voire désopilants. Un ami à qui je disais mon intention m’a forcé à lire une critique ( du Figaro magazine) qui a refroidi mes envies. Néanmoins, partant du principe que les critiques professionnels ne sont pas toujours objectifs, j’ai passé outre et je m’en mords les doigts !

En matière de nullité il sera difficile de faire mieux.

Je vous retranscris la critique de Jean Christophe BUISSON du Fig Mag qui mérite toute votre attention et à qui je dois rendre justice. Tout est vrai dans ce qu’il dit et il le dit mieux que ce que j’aurais pu le dire.

 

"""CHERS MARSEILLAIS, on vous plaint. Non seulement vous devez subir les assauts de séduction de Jean-Luc Mélenchon qui, au prétexte d’être né au bord de la Méditerranée, au Maroc, et d’être arrivé en France par le Vieux-Port, se croit et se proclame phocéen de souche. On dit même qu’il aurait des ambitions municipales. Dans le genre baroque, cela ne vous changerait guère de l’olibrius qui fait office de premier édile de votre ville dans Taxi 5. Il est interprété par Bernard Farcy. Oui, oui : Bernard Farcy. L’ancien commissaire idiot hurlant « Alerte générale ! » plus souvent qu’à son tour dans les précédents Taxi. Comment est-il arrivé à cette fonction élective, c’est un mystère, mais moins grand que celui consistant à proposer au public un long-métrage si niais, si enfantin, si paresseux. Comme si le fait même de filmer - en travelling latéral ou circulaire, à l’aide d’un drone ou grâce à une Louma - le célèbre et blanc TGV (Taxi à Grande Vitesse) suffisait à attirer des millions de spectateurs comme le sucre, des mouches.

L’histoire ? Aussi originale que la coiffure d’Alain Juppé. Après avoir lutté contre des Japonais, des pères Noël et des Belges, la police municipale est confrontée à des braqueurs de bijouterie italiens opérant en Ferrari. L’un ressemble à Roberto Baggio, l’autre à un pizzaiolo dévorant sa pâte au lieu de la pétrir, ça fait toujours rire. Comme de voir un nain, une grosse et un dadais en guise de dépositaires de l’ordre public. Ou une KK 2000 (lire : caca 2000, ouarf, ouarf) arroser de déjections canines une ministre en visite à Marseille (qu’est-ce qu’on rigole). Ou encore un passager vomir son quatre-heures sur le pare-prise de son véhicule (vite, un mouchoir, on pleure de rire). Et on vous passe la musique (du rap inécoutable), les jeux de mots ridicules («tutti chianti »), les clichés que même les vendeurs à la sauvette de la Canebière ne proposent pas, les trucs de scénario vus mille fois (le duo façon Depardieu-Richard ou Lanvin-Blanc), les course-poursuites s’achevant en dérapages contrôlés avec pneus qui fument ou en carambolages interminables.

Rien de neuf sous le soleil de Marseille, donc ? Si : le nouvel acteur principal de la franchise de Luc Besson, Franck Gastambide. En pilote de taxi post-Nacerisé, il tient très bien la route - autant dans le registre sportif que dans le registre comique. Seul problème : c’est aussi lui qui tient la caméra.

Post-apostrophum : réussir à rendre pas drôle Ramzy Bedia, il fallait le faire."""

 

Sa critique a été sans doute entendue puisque  dans la plus grande salle du Pathé Gaumont un lundi après-midi, nous étions 15, dont 3, sans doute épuisés, sont sortis avant la fin. C’est dire, et il s’en est fallu de peu que je fasse de même.

Toutefois si vous tenez absolument à voir de vos yeux ce chef-d’œuvre  de platitudes qui va du lancer de nain contre une porte pour la défoncer, à la grosse de service dont l’appétit féroce nourrit plusieurs minutes du film, Allez-y. La terre ne s’arrêtera pas de tourner pour autant.

En ce qui me concerne je crierai comme l’autre dans le film « Alerte Généeeerale »  faut être fou pour aller voir un film dont le cameraman porte un nom prédestiné ( c’est pas sa faute)  Gastambide.  Qu’il ferait mieux de transformer en Gastam pour enlever Bide qui va si bien à ce film.

 

 

Bon j'ai lâché mon venin, ça va mieux. !!!!

A bientôt, si l'actualité me donne l'occasion de râler

  

 

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M
Encore et toujours entièrement d'accord !!
Répondre
L
Mon plus grand plaisir : que tu sois d'accord.