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JOLI MOIS DE MAI -

Publié le par Litterator

Joli mois de Mai

Pourquoi faut-il qu’en France, le mois de Mai soit  condamné à faire subir aux travailleurs les pires désagréments. Heureusement les ponts sont là pour compenser !

Il est de plus en plus évident que les nostalgiques de 1968, dès que le printemps vient, se sentent investis d’un devoir de « revenons-y » incontrôlable et incontrôlé.

Il est vrai que les syndicats d’un côté, la classe politique de l’autre, sont loin de désavouer ces pulsions révolutionnaires.

Les Syndicats y voient la confirmation des idées qu’ils défendent : prétendre que rien ne va plus dans le pays et que s’il y a bordel ils n’y sont pour rien mais que tout est de la faute du gouvernement

Les politiques  ( de l’opposition bien entendu) trouve là le prétexte à crier haut et fort qu’ils ont raison et bien que prétendant ne pas soutenir les débordements, sont bien contents de pouvoir faire entendre des voix qui par ailleurs sont devenues inaudibles.

Donc au prétexte de fêter le travail on  défile, c’est moins pénible que de travailler. Et si par bonheur il fait beau, le plaisir est doublé.

Peu importe que personne ne soit d’accord sur les objectifs de ces manifestations. Chacun défile de son côté, afin de ne pas laisser aux autres le leadership de la contestation. Le soir aux différents JT  de 20 heures chacun aussi pourra se targuer d’avoir été le meilleur, le plus rassembleur, et donc le seul vainqueur de la journée.

En dehors de ces manifestations prétendument pacifiques, d’autres groupes ( autrefois groupuscules, mais devenus monstrueux) issus de mouvances  anarchiques et/ou extrémistes  viennent troubler le calme apparent.  Chacun au gouvernement comme dans les représentations politiques ou syndicales voit dans ces énergumènes un intérêt électoral. 

Coté gouvernemental, cela permet de dire « voyez que nous avons raison de vouloir remettre de l’ordre et d’employer les grands moyens pour y arriver »

Pour les autres, il s’agit de voir dans ces débordements l’inefficacité des mesures et donc qu’il est urgent de mettre à genoux le Président, ses députés  et de changer vite fait de république.

Le lendemain, on constate les dégâts, on déplore que quelques individus ( 1200 tout de même ) viennent perturber le calme républicain, on se félicite d’avoir pu quand même arrêter  une dizaine de casseurs, on affirme qu’on fera mieux l’an prochain et on déplore de ne pouvoir faire mieux maintenant, mais ils sont cagoulés et impossible à reconnaître.

Mais de qui se fout-on ???  Au lieu de les asperger d’eau, arrosez-les de peinture, vous les retrouverez plus facilement même plusieurs jours après.

Ne rêvons pas, l’état de droit ( dont ils se foutent éperdument) ne le permet sans doute pas, pas plus qu’il ne faut renvoyer à l’expéditeur les cocktails Molotov  dont ils font si bon usage. C’est ainsi que meurent les démocraties.

Angélique 13 ans !

Morte sous les assauts d’un dépravé récidiviste.

Et voilà qu’un procureur nous donne les détails de ce crime monstrueux. Pour un peu il regretterait qu’il n’y ait pas eu une caméra sur les lieux du crime. Cela lui aurait permis d’être plus explicite.  Habituellement la justice est plus discrète, allant même parfois à exiger le huis clos. Manifestement ce n’est pas le cas ici.  Mais où va-t-on ?

 

D’ici que cette incongruité soit mise à profit par la défense pour plaider le défaut de procédure, y a pas loin.

 

 

 

 

Et pour parfaire ce si joli mois de mai, voilà que le temps se met de la partie et continue à nous déverser ici et là un peu de neige, beaucoup de pluie, même des tornades

en Méditerranée et dans le Var. 

Je reste au chaud sous ma couverture.

Bonne semaine ( ou ce qu’il en reste )

 

 

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