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Hommage - Etat d'urgence - Médiapart, une gifle à la Tv etc

Publié le par Litterator

image d'archives
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En France

Hollande va aujourd’hui faire ce qu’il sait faire de mieux, un hommage à des militaires morts au combat. Respects pour ceux qui meurent pour la grandeur de la France ou ce qu’il en reste. Mais voir le président, une fois de plus, déplorer ces morts inutiles, ça me révulse. J’espère qu’il ne fait pas ça pour gagner quelques points dans les sondages. Quoi que !!!

Hillary
Hillary

ETATS UNIS

Hillary Clinton remporte New York. Il est presque certain maintenant qu’elle sera opposée à Donald TRUMP. Le danger, c’est que l’Amérique profonde et ses délégués votent en masse pour TRUMP et qu’on se retrouve avec un pas très net du cerveau à la tête du plus puissant de nos alliés. Et comme on sait que le bonhomme ne nous aime pas beaucoup, y a du mouron à se faire.

Noms d'oiseaux
Noms d'oiseaux

NUIT DEBOUT

Suite à mon blog du 18 avril j'ai reçu un long message d'une amie très chère ( que j'embrasse au passage) et qui me fait savoir qu'elle n'est pas d'accord avec moi. C'est bien, j'aime ce genre de réaction Je lui ai donc promis de mettre son message en intégralité ici. D'accord avec elle ou pas??

Avant de t'émouvoir indûment sur un fait divers rapporté par moultes mensonges de la droite, de l'extrême droite, de la fausse gauche réunies, vaut mieux savoir ce qui s'est réellement passé.
Finkielkraut est un malade, hanté par l'antisémitisme, un provocateur et un vieux réac. Evidemment ça intéresse les chiens de garde que sont les journaleux de tous bords. C'est lui qui a commencé la provoc et certains lui ont bêtement répondu. Mais l'erreur est humaine.
Ca emmerde cette Nuit debout, alors il faut la démolir avec du fait divers gore et savoureux, beurk. Ah le concert des incultes, ça me hérisse le poil.
Je n'ai vraiment pas apprécié ton "humeur" d'hier, je n'ai pas voulu polémiquer dessus, mais je t'envoie cette mise au point et te conseille de ne pas trop faire confiance aux sirènes de la bien-pensance, (l'émotion première n'est pas toujours la meilleure façon de réfléchir), ça affaiblirait ton propos.
Bise
s
Annie H

Extrait du blog de Médiapart :

Finkielkraut expulsé, malaise à Libération

Nous étions de ce «service d'ordre improvisé» qui a courtoisement raccompagné M. Alain Finkelkraut rue du Temple, et nous souhaiterions réagir à l'éditorial (''Finkielkraut expulsé, malaise à Nuit debout'') de M. Joffrin, qui voudrait voir en «l'expulsion honteuse» de l'Académicien l'indice rêvé d'un «aveu de faiblesse intellectuelle» du mouvement Nuit Debout.

Participant ce samedi aux activités de la Commission Acceuil et Sérénité, que nous n'avons aucune prétention à représenter (tout comme a fortiori la Nuit Debout, qui échappe précisément à la représentation incarnée), nous avons fait le choix d'assumer un rôle de médiation en s'interposant entre l'essayiste et les «quelques dizaines de béotiens excités» contre lesquels Libération – ainsi que la quasi-totalité des médias nationaux et régionaux - a choisi de consacrer un article accablant.

Notre perspective au cœur de l'événement explique notre indignation à la lecture de l'analyse à laquelle le directeur de rédaction de Libération a cru bon de se livrer sur la base d'une vidéo de quelques secondes de mauvaise qualité. Comme l'exprime parfaitement la sage conclusion de M. Joffrin, «on aurait voulu discréditer un mouvement positif mais fragile qu’on ne s’y serait pas pris autrement».

Très factuellement d'abord, rappelons que M. Finkielkraut assistait depuis plus d'une heure à l'Assemblée populaire avant que certains n'exigent son départ. Là où Libération imagine un libre penseur agressé par une foule menaçante, nous avons vu au contraire un Académicien étonnement vulgaire menacer de «coups de latte» les quatre ou cinq personnes révoltées qui criaient pour réclamer son départ. En l'escortant jusqu'au trottoir, nous ne l'avons en aucun cas contraint à partir (il s'est au contraire montré surpris d'être protégé à Nuit Debout – ce qui laisse entrevoir l'accueil qu'il imaginait lui être réservé), tout comme nous ne l'avons pas protégé physiquement, puisque personne n'a tenté ni de le menacer ni de le suivre au-delà de la place.

Les «insultes et crachats» rapportés par Joffrin se résumaient à quelques cris de «fascistes» - ce qui, quoiqu'on puisse penser de ce rapprochement par ailleurs, est du reste reconnu par la loi comme une caractérisation politique et non comme une injure – insultes que pour sa part l'Académicien s'est contenté d'abréger en répondant à son tour «fachos».

En s'accrochant à ce tableau fantasmé d'un intellectuel chassé par une masse violente et «à court d'arguments», M. Joffrin s'est cru autorisé à décrire «l'invention d'une prohibition supplémentaire», d'une nouvelle atteinte aux droits fondamentaux :« l'interdiction d'écouter». Alors que Libération évoque une «repolitisation sectaire» en rappelant pour les distraits une lapidaire définition de la démocratie, faisant écho à «la purge» dénoncée par Finkielkraut, nous nous interrogeons sur la manière dont une telle personnalité espérait être accueillie.

Quand Cambadélis prétend avoir "fait un petit tour" sans être reconnu, doit-on comme le souligne justement l'éditorial, rappeler qu'un personnage public controversé comme Finkielkraut, qui a « tout loisir de disserter dans les médias et qui exerce de fait un magistère télévisuel», ne pouvait espérer l'anonymat ? En contribuant activement à imposer la question identitaire, l'intellectuel médiatique ne peut susciter l'indifférence, quels que soient ses interlocuteurs : qualifié de «fasciste» place de la République, de «réactionnaire» ou «lepéniste» à l'Académie française, Finkielkraut est rompu à l'exercice de donner ou recevoir des invectives.

En exigeant que la Nuit Debout parvienne à s'extraire d'un débat dont le polémiste donne lui-même quotidiennement le ton sur les ondes – on ne rappellera pas ici ses sorties les plus célèbres – Joffrin feint d'espérer une invraisemblable table rase, attendant hypocritement du peuple rassemblé une impossible amnésie politique. La Nuit Debout n'a pas vocation à reproduire sur une place l'étouffant débat que remettent continuellement sur la table les quelques journalistes et politiciens dont le mouvement entend précisément se passer. Puisqu'il est visiblement nécessaire de le rappeler, ce rassemblement quotidien est directement issu d'un mouvement social s'opposant au projet de loi «travail».

Ainsi, jamais la Nuit Debout n'a eu cette prétention de neutralité politique qu'exige abusivement de nombreux médias en la réduisant à un cadre formel de délibération collective. Sans se risquer à caractériser politiquement la Nuit Debout, il semble que sa simple existence en tant que prolongement de préoccupations sociales suffit à expliquer qu'elle s'oppose à la réduction du débat politique aux problèmes identitaires dont l'essayiste s'est fait le héraut. L'évocation de la statue qui orne la place ne peut suffire à exiger de ce rassemblement éminemment politique une indifférence bienveillante face au défenseur acharné de la «nation charnelle».

Usant de son art de la provocation, le polémiste a offert à ceux qui l'attendaient l'occasion d'accuser ce mouvement pluraliste et ouvert de sectarisme et d'intolérance. Nous avons rencontré ce soir-là des libertariens de droite comme des socialistes, des écologistes ou de simples curieux. Pourtant, seule la personne de Finkielkraut a suscité notre vigilance lorsque nous en avons été informés, les irritations que suscitaient sa présence étant évidentes et attendues, de part et d'autre.

Tous ces éléments expliquent notre interrogation quant à l'intention ici de M. Joffrin : en se dissimulant derrière «la frange irresponsable des Anti-Nuit Debout» qu'il convoque, l'éditorialiste se sert de «la droite et l'extrême droite [qui] se servent de cet épisode pour condamner Nuit Debout», créant à partir de cette anecdotique confusion une ridicule polémique nationale. Rappeler la «bienveillance médiatique» dont le mouvement est censé bénéficier ne sert ici qu'à le menacer de retirer un soutien dont l
a Nuit Debout, on l'espère, saura se passer.

Un petit rappel tout de même : Nous sommes parait-il en « état d’urgence ». Si les mots ont encore un sens, cela voudrait dire que le préfet a le pouvoir de décréter que ce genre d’attroupement est interdit. Imaginez qu’un givré vienne se faire sauter au beau milieu de la foule. Donc l’état d’urgence ne sert pas à grand-chose.

Pourtant le premier ministre va soumettre au parlement sa prolongation de deux mois. Qui sera contre. ?

Arcade fendue
Arcade fendue

Un drame affreux hier au soir sur D8

Dans sa superbe émission intellectuelle, Touche pas à mon poste, Hanouna recevait JoeyStarr, lequel n’a pas apprécié la « blague » que voulait lui faire Gilles Verdez. Il lui a fait comprendre avec une superbe gifle : résultat une arcade sourcilière fendue. Pas d’excuse pour le moment, mais ça viendra peut-êtrre. Je regrette d’avoir manqué ce moment d’anthologie, mais comme je ne supporte pas Hanouna, je ne regarde pas D8.

 Hommage - Etat d'urgence - Médiapart, une gifle à la Tv etc

Bon mercredi.

PS : Tout va bien. J'ai entendu ce matin que les mers et océans allaient monter de 7 mètres (oui 7 mètres) d'ici 1000 ans ( Dix siècles ). Chez Bourdin ! Je vais donc aller de ce pas acheter des bottes et une tenue de plongée

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B
ok avec vous.
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M
GRRRR !!!!!!!
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H
Merci mon André que j'aime beaucoup, j'apprécie ta liberté d'esprit et ton respect de celle des autres. C'est ainsi qu'on fait exister le "vivre ensemble" même différents, sinon ce serait la guerre totale.
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