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Publié le par Litterator

Bernard Tapie
Bernard Tapie

Où ON REPARLE DE BERNARD TAPIE ;

Je l’avoue sans honte : je suis un inconditionnel de Bernard Tapie. Voilà un homme qui dans sa vie a pratiquement tout fait. De commercial à la Politique, de la Prison au Théâtre, du bas de l’échelle au sommet de la fortune, et arrivant à72 ans, il doit encore et toujours se battre pour ne pas se laisser spolier.

Car c’est bien de ça qu’il s’agit. Ceux qui ne l’aiment pas, et ils sont nombreux, diront que percevoir 400 millions d’euros, c’est une honte, un scandale, une forfaiture. Ceux qui analysent les faits constateront que le Crédit Lyonnais, Banque d’état, a bel et bien voulu le gruger de 2 milliards lors de la vente d’Adidas.

En première instance la justice, la vraie, lui avait donné raison. (on l’a oublié ou on ne veut pas le savoir) Ce n’est que parce que l’état avait fait appel que cette affaire dure maintenant depuis 20 ans. C’est pour en terminer, car ça coutait une fortune au Budget que madame Lagarde a décidé d’un arbitrage moins couteux et plus rapide. L’ennui c’est que les arbitres ont décidé de donner raison à Tapie et lui ont accordé 400 millions. Comment voulez-vous qu’un gouvernement socialiste accepte ça ? On repart donc, après annulation de l’arbitrage, vers de nouveaux procès.

Si l’état perd, il devra débourser 1 milliard ( c’est ce qui est réclamé par Tapie.) Si Tapie perd il perd tout.

La décision de la cour d’appel aujourd’hui sera donc lourde de conséquences soit pour les contribuables que nous sommes, soit pour ce pauvre Tapie qui devra alors remonter sur les planches pour s’en sortir encore une fois.

Si la décision est politique, nul doute que l’état aura raison, on connait l’indépendance des juges. Si la décision est basé sur le Droit – et seulement sur le Droit – alors Tapie gagnera et justice sera faite.

MAIS Justice et Socialisme, lorsqu’il s’agit de pognon, ça fait DEUX.

A suivre

Président Hollande
Président Hollande

VIDÉO - Un article du Figaro sur le film d’hier soir.

  • Dans « Un temps de président », diffusé lundi soir sur France 3, le réalisateur Yves Jeuland montre les coulisses de l'Élysée en pleines turbulences.
  • C'est un film qui commence par la pluie. Une pluie battante, fin août 2014, sur l'île de Sein. François Hollande prononce un discours sur la Résistance, alors que son gouvernement, à Paris, est en train d'imploser. Le chef de l'État, stoïque, n'a pas voulu de parapluie pour se protéger, et il ruisselle. Image désastreuse d'un président seul et trempé, les lunettes embuées, démuni face à la violence des éléments, impuissant face à une situation politique qui semble lui échapper.
  • Le réalisateur Yves Jeuland, auteur d'un documentaire remarqué sur l'ancien président du conseil régional du Languedoc-Roussillon Georges Frêche («Le Président», 2010), a filmé François Hollande pendant six mois à l'Élysée. Il arrive au palais en cette rentrée calamiteuse d'août 2014, qui voit le président noyé sous les difficultés politiques (remaniement, sondages) et personnelles (sortie du livre de Valérie Trierweiler). Le film se termine dans l'émotion et la gravité des attentats de janvier.
  • Vie élyséenne
  • Discrète, la caméra de Jeuland s'est glissée partout, jusqu'à se faire oublier. On voit le premier ministre Manuel Valls, coquet, vérifier sa mise dans une glace, en attendant le président. Avant de réaliser, furieux et gêné, qu'il est filmé. On assiste aussi à une réunion de la garde rapprochée du chef de l'État, et c'est fascinant. Les conseillers se désolent de constater que c'est Manuel Valls qui sort gagnant de la séquence du remaniement, car c'est à son crédit qu'est porté «l'acte d'autorité» (le renvoi d'Arnaud Montebourg). Un conseiller met en garde contre la tentation du nombrilisme, alors que «tout va mal»: «les gens ne comprennent rien. Ils comprennent juste que c'est le bordel».
  • Certaines scènes sont hilarantes. Comme les conseils glissés à la toute nouvelle ministre de la Culture, Fleur Pellerin, par François Hollande et Manuel Valls. «Il faut des idées, vois Jack (Lang, NDLR)! Et Monique (son épouse, NDLR), bien sûr!», lance le premier. «Va au spectacle!», ajoute le deuxième. «Tous les soirs, il faut que tu te tapes ça. Et dis que c'est bien, que c'est beau», insiste le président. Il y a aussi cet appel téléphonique passé par le secrétaire général de l'Élysée, Jean-Pierre Jouyet, l'un des meilleurs seconds rôles du documentaire, au nouveau ministre de l'Économie, Emmanuel Macron: «Tu veux qu'on te cire tes chaussures?» Puis le sourire se transforme en grimace, quand Jouyet comprend que son poulain, à qui il a donné des consignes pour la composition de son cabinet, n'a manifestement pas l'intention de se laisser cornaquer de trop près.
  • Gaspard Gantzer, chef d'orchestre du palais
  • La communication présidentielle et le jeune communicant de l'Élysée, Gaspard Gantzer, véritable chef d'orchestre du palais, sont le fil rouge de ce film, qui présente la politique comme indissociable de la communication, la première disparaissant souvent au profit de la seconde. Le président lui-même parait obsédé par les «informations» qui «sortent», les dépêches AFP qu'il lit sur son iPhone, par son image, aussi. On le voit, comme Mitterrand en son temps, regarder à la télévision ses propres vœux, qu'il vient d'enregistrer à destination des Français. Dans cette contemplation de lui-même, il a un air gourmand et cette mise en abyme a quelque chose d'effrayant.
  • Ce n'est d'ailleurs pas du pouvoir en tant que tel que nous parle Yves Jeuland. Mais plutôt, en creux, de ses fragilités. Si la caméra s'attarde sur le décor et l'apparat - les lustres, les lourdes tentures, les parquets cirés - c'est pour mieux dire combien cette intemporalité n'est qu'un piège, un leurre, pour l'occupant des lieux, dont le temps est compté. Un temps rythmé par le bruyant tic-tac de l'horloge, au premier étage de l'Élysée. Un temps derrière lequel le président semble courir sans cesse, comme dépassé par des événements sur lesquels il a peu de prise.
  • Un documentaire sur la solitude du pouvoir
  • A l'image de ce pouvoir funambule, certains plans, presque poétiques, paraissent parfois ne tenir qu'à un fil. Comme ce conseiller, filmé de haut, qui traverse la cour de l'Élysée en zig zag, assommé par les mauvaises nouvelles. Ou encore ce silence écrasant, à l'arrière de la voiture présidentielle, quand François Hollande apprend que son ex-compagne va publier son brûlot. Le président s'abîme dans la contemplation de la Une de L'Équipe, s'accroche à cette page, comme si cela pouvait l'empêcher de tomber. Il y a aussi ce regard noir lancé par le frère du policier assassiné devant les locaux de Charlie Hebdo, seule réponse au discours convenu du président venu présenter ses condoléances à la famille endeuillée. Autant de plans qui disent aussi toute la solitude du pouvoir.
  • Depuis 2012, Hollande a ouvert grand les portes de l'Élysée et les films, les livres et même une bande dessinée, se sont multipliés. Le moyen pour un président impopulaire de tenter de se rapprocher des Français, restaurer une image dégradée. Une constante dans l'histoire: plus le pouvoir est fragilisé, plus est grande la tentation de le mettre en scène. Jeuland, qui a saisi cette opportunité, livre un film sensible, drôle ou émouvant, qui en dit bien plus long que ce que le président aurait sans doute souhaité.
François
François

Le Pape en Amérique ( ce qu’en dit la presse)

Le drapeau du Vatican flotte sur le fronton des Nations Unies depuis à peine deux heures lorsque la Fiat 500 du pape François s’engage sur la rotonde qui mène au siège de l’ONU. C’est le quatrième pape de l’histoire à se rendre aux Nations Unies et il sait son discours très attendu alors que l’institution, qui célèbre son soixante-dixième anniversaire, est en perte de confiance, plombée par son incapacité à agir sur le dossier syrien.

Le pape a donc adressé ses premiers mots à l’ensemble du personnel « la colonne vertébrale de l’organisation ». « Vous portez le souci de l’avenir de notre planète, et du genre de monde que nous allons laisser aux futures générations » leur a-t-il lancé alors que des « Papa, Papa » résonnaient dans le hall du palais de verre.

Il s’est ensuite offert un bain de foule parmi 400 employés qui avaient gagné, lors d’une loterie, le droit de l’apercevoir. Il a pris place dans une petite voiturette de golf sur laquelle le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, l’accompagnait. Loin des oreilles de la presse, il a rencontré le président du conseil de sécurité pour le mois de septembre, l’ambassadeur russe Vitaly Tchurkin. Si rien n’a filtré de la rencontre entre les deux hommes, qui n’aurait duré que cinq minutes, le souverain pontife avait quelques sujets clés à aborder avec le Russe : les blocages au conseil de sécurité et l’implication russe dans les conflits syrien et ukrainien.

Appel à l’examen de conscience

Avec un quart d’heure d’avance sur le programme officiel, il a ensuite rejoint l’hémicycle de l’Assemblée générale où il a été accueilli par une ovation, les diplomates présents se levant d’un même élan. A la tribune, le pape était venu apporter un message de fermeté et il n’a pas hésité à donner un petit cours de morale politique en espagnol à l’aréopage de diplomates venu écouter un discours qui a duré près de 40 minutes.

Les guerres en Syrie, Irak, Libye, Ukraine, Sud Soudan « doivent pousser a un examen de conscience de la part de ceux en charge de la conduite des affaires internationales » a-t-il lancé, dénonçant « les intérêts partisans » de la Realpolitik et une humanité en souffrance alors « qu’on ne fait que s’évertuer à énumérer des problèmes, des stratégies et des discussions» qui n’accouchent d’aucuns résultats.

Jorge Bergoglio s’est aussi déclaré favorable à une réforme du conseil de sécurité pour «accorder à tous les peuples une participation et une incidence réelle et équitables dans les décisions ».

Un plaidoyer pour la lutte contre le changement climatique

Mais le thème central, qui aura dominé l’ensemble de son discours, est la lutte contre le changement climatique alors que le sommet pour le développement durable s’ouvrait juste après son passage à la tribune de l’Assemblée générale. Depuis la publication en juin de son encyclique Laudato si («Loué sois tu»), le pape n’a cessé de dénoncer les déclarations de bonnes intentions qui ne sont pas suivies d’effets et partagé son espérance de voir la conférence de Paris sur le climat qui se tient en décembre prochain, déboucher sur « des accords fondamentaux et efficaces. »

Il a par ailleurs plaidé pour la reconnaissance de l’existence « d’un véritable droit à l’environnement ». Car il y a urgence « la crise écologique peut mettre en péril l’existence même de l’humanité » pour le jésuite.

Le pape de 78 ans n’a pas oublié de s’adresser aux plus démunis. Ses quelques remarques liées à la justice sociale et au caractère asphyxiant des organismes financiers qui mettent les plus pauvres « au rebut », ont été très applaudies. De même que sa diatribe contre le trafic de drogue, « une guerre qui n’est pas assez combattue et qui tue des millions de gens » a-t-il souligné.

Mais la grande surprise de son discours, c’est une toute petite phrase en forme de rétropédalage où le pape François évoque la « colonisation idéologique » qui impose « des modèles de vie anormaux et irresponsables ». Une allusion implicite au débat en cours aux Etats-Unis sur la théorie du genre et au mariage homosexuel, qui a été légalisé à New York en Juin dernier. Une petite phrase qui a jeté le trouble dans l’enceinte de l’Assemblée Générale qui s’attendait certainement à un discours plus « politisé » encore et moins « moraliste».

Cette visite s’achève à peine qu’à cet homme de paix succède un homme de guerre et de constante recherche de pouvoir et d’expansion. POUTINE.

On en parlera demain

Bonne journée

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