Pas de bonnes nouvelles aujourd'hui!

Publié le 5 Avril 2016 par Litterator

Catégories : #politique, #société, #espace, #élections

WANTED

Avis à la population. On a perdu un satellite. On apprend que les japonais sont à la recherche du satellite HITOMI, petite bête de 14 mètres de long quand même, qui flotte quelque part dans l’espace au dessus de nos têtes. Il va donc rejoindre les quelques 5000 objets qui depuis 1957 sont envoyés la haut et dont les débris forment une couronne terrestre à travers laquelle il va devenir difficile de passer pour les spationautes qui voudraient s’aventurer vers la lune, Mars ou Vénus.

Je cherche dons des investisseurs qui voudraient, avec moi, créer une entreprise de fabrique de parapluies blindés qui pourraient bien nous être utiles si un jour les lois de la physique venaient à ne plus assurer la flottabilité antigravitationnelle et que tout ça nous tombe dessus.

En attendant occupons nous de ce qui se passe sur notre planète bleue.

La loi El Khomri.

Elle n’en finit pas cette loi de mettre les lycéens dans la rue. Seul avantage, ça les fait lever tôt, eux qui d’habitude, traînassent plus que de raison dans leur lit. Nous attendons encore un peu et bientôt tombera la décision élyséenne : « On recule et on laisse tomber » !

Le Salafisme

Manuel Valls qui parait soudain bien informé, nous dit que cette branche radicale de l’islam est en train de prendre le pouvoir dans les mosquées. Il était temps qu’il s’en aperçoive. Mieux vaut tard que jamais. Nous avons là la future clientèle de ces maisons de haute couture qui se lancent dans la commercialisation des prisons de tissus pour femmes musulmanes qui auront ainsi un prétexte de plus – celui de porter du beau et du cher – pour cacher leurs atours aux yeux du reste de l’humanité. Il faut dire que le marché musulman - qui pourrait représenter 443 milliards d’euros d’ici trois ans selon Le Parisien - apparaît comme particulièrement juteux pour les rois du textile.

Une tentation qui n’est pas du goût de tous. Mercredi dernier, la ministre du Droit des femmes, Laurence Rossignol, a violemment fustigé le développement de ce nouveau marché estimant que les marques faisaient "d'un certain point de vue la promotion de l'enfermement du corps des femmes." Une conviction partagée par Pierre Bergé - ex compagnon d’Yves Saint-Laurent - qui a, de son côté, demandé aux créateurs de "ne pas enfermer les femmes dans des voiles, comme des prisons." Poursuivant "renoncez au fric. Ayez des convictions !"

Plus ferme, Elisabeth Badinter a, quant à elle, carrément appelé ce week-end au boycott des marques vestimentaires qui cherchent à vendre de tels produits.

Un scandale parlementaire.

Un dimanche, une petite dizaine de députés aurait voté une loi scélérate pour interdire aux petits candidats sans structure politique formelle, de pouvoir débattre égalitairement à la télé de leurs projets en vue de se présenter à l'élection présidentielle. Nous voici donc maintenant en dictature, puisque le pouvoir se débarrasse ainsi de concurrents qu’il juge dangereux. Y aurait-il un nouveau Kadhafi à l’Élysée ???

Voici ce qu’on peut lire à ce sujet

Si actuellement, tous les candidats à la présidentielle disposent du même temps de parole cinq semaines avant l’élection, et ce quelque ce soit l’importance de chaque candidat, Jean-Jacques Urvoas veut même un terme à cette égalité. Le président de la Commission des Lois souhaite ainsi réduire l’égalité de temps de parole aux deux dernières semaines précédant l’élection, un principe basé sur « la représentativité de chaque candidat » et sa « contribution à l’animation du débat électoral. »

Cette hypothèse a suscité la révolte des « petits » candidats comme Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France. « Au lendemain du choc des régionales, nous assistons à une opération socialiste visant à institutionnaliser le tripartisme. Ils veulent rééditer le scénario des régionales en 2017. » Même réaction pour Jacques Cheminade, qui avait recueilli 0,25 % des voix lors du premier tour de la présidentielle en 2012 : « Avec cette proposition de loi, on prend un marteau-piqueur pour écraser un moustique. »

Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI, dénonce pour sa part un « mauvais coup porté à la démocratie, visant à installer le tripartisme PS/LR/FN dans le paysage politique. » En revanche, il sera difficile d’entendre un représentant du Parti Socialiste, des Républicains ou du Front National contester ce possible bouleversement dans la dernière ligne droite de la présidentielle 2017.